Un bout du monde ….

Après 2 semaines de vadrouille, nous revoilà sur le sol montréalais.

Après avoir visité Québec, nous nous sommes donc dirigés vers Tadoussac et son auberge. Tadoussac c’est surtout un village sur les bord du fjord Saguenay qui est souvent le point de départ des excursions d’observation des baleines. En effet celles ci viennent se nourrir dans le fjord à partir de fin mai en général car la nourriture y foisonne. Autant vous dire qu’à la pleine saison (mai à septembre/octobre) c’est l’affluence de touristes par là bas! Nous aurions du être presque seuls dans cette grande auberge pour la période mais étant donné que c’était les vacances scolaires en France, des groupes d’ados français étaient également là. Nous avons pu faire quelques ballades en raquettes et promenades dans le village avec vue imprenable sur le fjord gelé. Un bel endroit que Tadoussac et cette auberge, qui à cette période de l’année paraît concentrer toute l’animation du village (tournoi de poker, bar, conférences, …).
On a déjà envie d’y retourner mais pour voir les baleines cette fois ci et sûrement pour son festival de la chanson en juin qu’on nous a décrit comme étant « le plus gros des petits festivals » 🙂

Après quelques jours, nous nous sommes ensuite dirigés vers Chicoutimi (un peu plus au nord en remontant le fjord) dans une auberge avec une histoire riche (la maison Price) et qui a la particularité de trembler lorsque les camions passent sur le boulevard d’à côté ! Là pour le coup, nous étions bien les seuls à part les aubergistes. On comprend assez au final car nous avons trouvé la ville en elle même sans grand intérêt à part la Pulperie, une ancienne usine de pâte à papier qui accueille maintenant toutes sortes d’expositions intéressantes. Alors on s’est dit, allons voir le lac Saint Jean ! un peu plus au Nord.

Le lac Saint Jean c’est impressionnant tellement c’est grand et tout gelé ! Là aussi on a senti que tout était en « stand by » pour l’hiver mais que l’été, ça devait être quelque chose au vu des nombreux campings, maisons de vacances et autres qui bordent le lac.

Nous sommes ensuite redescendus vers le fleuve saint Laurent tout en longeant le fjord et nous avons atterri à L’anse Saint Jean à l’auberge du bout du monde (Auberge du Bout du Monde)… et là c’est la classe! Déjà on ne peut pas y arriver en voiture, il faut marcher environ 30/40 minutes en montée pour finalement arriver à l’auberge en bois à l’architecture étonnante… Bon nous avons mis 30 min pour monter, alors que 2 françaises, avec qui nous avons sympathisé,  ont mis 1h30!! Mais elles aiment les défis je crois : elles sont arrivées de nuit, sans lampes frontales, trouvant le chemin un peu long tout en s’enfonçant dans le mètre de neige sur le côté du chemin qu’elle ne voyait pas (pas de lumière à part les étoiles). Elles ont fait demi tour se disant que la première maison qu’elles avaient vue devait sûrement être l’auberge (erreur 🙂 ) et reprenant la route pour finalement arriver 1h30 plus tard avec tous leurs bagages ! Elles se sont bien marrées et nous aussi quand on a entendu leur périple. Enfin ça donne une idée de l’esprit… Cette auberge elle se mérite ! Là encore il n’y avait pas foule à part nos deux petites françaises, aucun touriste en vue. Nous sommes partis en raquette avec Danaé, notre guide québécois, qui connaît le coin comme sa poche et avec qui on a bien sympathisé. Il nous a fait goûter de l’orignal, et bien c’était original (facile n’est ce pas) et bon 🙂
Bref après 2 nuits à l’auberge, qui nous ont juste donné l’envie d’y retourner, nous sommes rentrés sur Montréal pour ma demande de PVT, la nuit blanche, et commencer tranquillement notre collocation de 10 jours avec Claude Grischquébec.

Claude, le colloc

Ah et vous serez peut être contents d’apprendre que j’ai enfin – malgré toutes attentes – pu soumettre ma demande de PVT ! Bref, j’ai eu beaucoup de chance mais tout n’est pas joué encore, je saurai dans 10 jours environ si c’est bon ou pas (le temps qu’ils examinent ma demande) mais bon aucun droit à l’erreur car la liste d’attente est longue (au moins 6000 personnes qui attendent qu’une place se libère) donc la pression est toujours présente…

A bientôt