Dedans le sauvage – La roue tourne

Itinéraire : Beaver Creek – Destruction Bay – lac Kluane – parc national Kluane – Haines Junction – parc Kuane secteur lac Kathleen – Whitehorse – Watson Lake
Kilométrage total : 9900 km

Nous nous réveillons avec vue sur les montages de la chaîne Saint-Elias. Après le fameux ptit déjeuner nous poursuivons notre chemin tambour battant entre les dites montages et l’immense lac Kluane, le plus grand du Yukon. Le paysage est une nouvelle fois splendide.
Nous franchissons Destruction Bay rapidement avec un petit stop dans le motel-station service-épicerie où nous remplissons notre estomac d’un onctueux brownie! L’essence est cher dans ce genre de lieu mais il est toujours utile d’y faire une pause après quelques heures de route vierge!

Nous arrivons ensuite au centre d’information du Parc National Kluane secteur Tchahal Dahl, qui bien sur est fermé pour la saison ! Dans ces contrées la saison estivale est courte et dure généralement de juin à début septembre. L’automne est déjà bien avancé et les arbres se dégarnissent rapidement.
Bref, nous profitons tout de même de l’endroit pour faire une balade avec vue sur le lac et sur les mouflons de Dall, tout de blanc vêtus, nous regardant de loin impassiblement.

Nous filons ensuite vers Haines Junction afin de prendre de plus amples informations sur ce parc, qui habrite un nombre considérables de glaciers et de pics, dont une bonne partie n’a pas encore de nom. Motivés pour leur donner le votre?!
Il faut d’ailleurs souligner que le plus haut sommet du Canada s’y trouve : le mont Logan 5959m.
La mini-ville est également l’occasion de faire un brin de toilette! Que c’est bon une bonne douche chaude!

Nous trouvons à nouveau refuge non loin de la route, à coté d’une rivière, vous l’aviez deviné ! Nous avons juste le temps d’admirer un somptueux coucher de soleil sur les montagnes. Wahou!
Le réveil se fait humide, comme nous l’avais annoncé la météo. Le plafond nuageux nous voile les cimes des pics environnants mais laisse tout de même entrevoir la vallée. Nous partons donc pour le lac Kathleen, toujours dans le parc Kluane, et y marchons quelques petites heures sous une fine pluie. Ce n’est pas des plus agréables et ne nous y attarderons pas. Petit piquenique au bord du lac et nous décollons.
Décision a été prise d’écourter notre séjour dans le parc, la météo n’étant vraiment pas bonne. Décidément nous n’arriverons pas à randonner sous de bonnes conditions !
Nous nous en retournons donc vers Whitehorse, capitale du Yukon, et quitterons cette province, « larger than life », le lendemain afin de profiter de la longue route qui nous mènera à Vancouver.

Ce fut sans compter sur un petit coup de malchance! Une fois les courses faites ainsi que le plein d’essence, nous nous dirigions vers la sortie de la ville quand l’embrayage de notre char lâcha! La poisse! Un samedi soir en plus!
Bref nous voilà bloqués devant le garage Ford, qui sera notre lieu de villégiature jusqu’au lundi matin! Grande classe!
Nous nous faisons donc remorquer lundi 22 au matin chez un garagiste indiqué par une dame de l’Office de tourisme, où soit dit en passant nous avons passé la journée pluvieuse et froide de dimanche.
Finalement tout s’arrange mardi matin avec l’annonce du mécano que d’une part ce n’est pas tout l’embrayage qui est cassé mais « simplement » le système hydraulique permettant de l’actionner, et que d’autre part, gros coup de bol, les pièces sont disponibles en ville! Ouf! Il aurait fallu attendre 2 ou 3 jours qu’elles arrivent sinon, de Edmonton ou de Vancouver. En tout cas la note est tout de même salée, ils se font plaisir dans le grand nord, sans compter la taxe touriste !

Nous voici donc repartis direction Watson Lake, soulagés et allégés, quittant cette ville que nous avons finalement pu découvrir grâce à cette petite mésaventure.
Nous nous arrêtons une cinquantaine de kilomètres avant notre destination pour passer la nuit à quelques encablures de la route. Soudain, dans le ciel étoilé magnifique, s’agitent des traînées lumineuses : des aurores boréales ! Quel jour de chance ce mardi 23 septembre! Le Yukon nous gâte pour notre départ !

« Étonnant, non ! »

5 réflexions sur “Dedans le sauvage – La roue tourne”

  1. Sans vouloir salir votre vision des aurores boréales, ne se trouve-t-il pas un lieu à proximité du Yukon où l’on appelle ça du sperme de Dieu ?
    Non ?
    Ah ben j’ai du me tromper.

    • Nicolas, voyons, des enfants suivent ce blog! Même si certains l’appellent ainsi, nous n’en avons pas entendu parler. Et j’aurais préféré que toi non plus…..

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